
[c=red]Le ruisseau s'élance
vers ce petit étang.
Emportant mon sang
sur une courte distance.
Animaux assoiffés
viennent s'en abreuvés.
Plantes humides,
prennent stéroïde.
Sous un vaste ciel bleu,
ce corps devient lourd.
Sur mes anciennes amours,
je ferme les yeux.
Mort, je resterais ici-bas.
Mon âme se déployas
libérée de ses peines,
libre de toute haine.
1900-54, Posté le mardi 19 juillet 2011 10:06
très belles couleurs